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Après avoir parcouru une bonne partie du cercle polaire et après 3 années de préparation, j'ai pris la route pour cette nouvelle expédition, au coeur de la jungle de Bornéo, dans la région de Kalimantan centrale (Indonésie). Un mois, durant la saison des pluies, au coeur de la forêt primaire de ce hot-spot de biodiversité, où survivent encore, malgré la déforestation, le braconnage et les cultures d'huile de Palme, les dernières populations de orangs outans, de singes nasics, mais aussi des ours malais, des panthères nébuleuses, le très rare chat bai et plusieurs centaines d'espèces de serpents, autres reptiles et amphibiens!
Ce trek fût le plus difficile que j'ai préparé, dépassant de loin tout ce que j'ai pu faire jusqu'ici et ne laissant pas la place au hasard, dans une des natures les plus denses au monde!
Reliefs, hydrologie, insectes, araignées, serpents et autres espèces dangereuse, végétaux comestibles et toxiques...tout cela a été étudié pendant plusieurs mois et pour ce qui ne peut être géré par la connaissance, j'ai tenté de sécuriser au maximum cette expédition par le matériel : GPS/balise de détresse, antivenins, adrénaline, machette, traitements antimoustiques, vaccins, etc. Mais la jungle ne plaisante pas et est plus dure que tout ce que j'aurai cru : le matériel a souffert de la dureté du milieu, des chutes, de l'humidité et mon corps aussi, car contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est difficile de s'alimenter en jungle. Malgré toutes ses richesses, les animaux sont difficiles à voire et à attraper, se cachant dans les hauteurs de la canopée ou la dense végétation ; quant aux plantes comestibles, elles sont aussi nombreuses que les plantes toxiques, voire mortelles, et sans une profonde connaissance de longue date, les trouver et les reconnaître et extrêmement complexe...
Mon projet initial d'un mois en solitaire dans la jungle a donc dû être réduit à deux semaines, après avoir perdu près de 10kg, cassé ma boussole, déchiré mon treillis, une sangle de mon sac, l'étuis de ma machette et la moustiquaire de mon hamac. Mais deux semaines d'une rare intensité où j'ai pu voir toute cette nature rare et préservée, les menaces qui pèsent sur elle et, au delà de tout cela, me confronter à moi-même dans l'une des natures les plus dures au monde. Les deux semaines suivantes, j'ai alors pris contact avec les différentes ONG locales de protection de la nature et parcouru différents spots, à la recherche des orangs outans, avec un guide local : Kornelius Agustinus, dit "Agus".
Merci à tous ceux grace à qui j'ai pu finalement partir et qui m'auront aidé à financer ce voyage et toutes ces choses pour en revenir en un seul morceau et pouvoir témoigner des beautés de cette nature encore préservée et des nombreuses menaces qui pèsent dessus. Merci à Violaine, Arnaud, Martin, Rami, Sophie, Vaness', Isa, Séverine, Alex, Sylvain, Mireille, Jérem, François et mes parents. Un grand merci aussi à Sadan, Ludi, David, Eleonora et Miko, qui depuis Bornéo et l'Indonésie, m'ont aidé à préparer mes trajets sur l'île, ainsi qu'à "Agus", pour m'avoir fait découvrir plus encore que mon projet initial.
LES DANGERS DE LA JUNGLE :
Au coeur de la jungle, la nature est dangereuse, même pour quelqu'un ayant l'expérience de zones sauvages et de partir en solo dans les zones les plus reculées du globe :
Virus, maladies et moustiques : En pleine jungle, entre la chaleur et l'humidité, les bactéries et virus trouvent des conditions propices pour se développer et sont véhiculés par les animaux, moustiques et par l'eau. Au delà des vaccins préconisés, il faut donc aller au-delà et anticiper tout risque infectieux : paludisme, encéphalite japonaise, hépatites A et B, diphtérie, etc. J'aurai bien rajouté la rage comme vaccin, mais question de temps et d'argent, je m'en suis passé. Et contre l'animal le plus mortel au monde, le moustique : traitement des vêtemetns et tissus à la perméthrine, répulsifs au DEET et hamac-moustiquaire. Et puis pour les autres microorganismes, de quoi désinfecter les plaies et de quoi purifier l'eau (pompe Katadyn et pastilles Micropur forte).
Serpents : Bornéo contient une des plus grande diversité de serpents (environ 160 espèces), dont 24 espèces au venin hautement toxique et potentiellement mortel (crotales, naja / corba (royal, cracheur, à monocle), vipère de Russel, bongare (candide, annelé, etc.), serpent corail, etc. Pour faire face à ce risque élevé, j'ai commandé dauprès de la Thai Red Cross, 2 fioles de sérum antivenin neurotoxique et 2 fioles d'antivenin hémotoxique polyvalents (efficaces sur envenimations de plusieurs espèces de serpents). Petit problème...pour dédouaner les produits, il faut une ordonnance d'un médecin du pays d'origine du médicament, car ces antivenins ne sont pas autorisés à l'utilisation en France : ce fût compliqué, mais après un mois et à dix jours du départ, c'est bon, j'ai enfin pu récupérer les antivenins! Un grand merci au Dr Jean-Philippe Chippaux, spécialiste des envenimations, qui s'est plié en quatre pour me permettre de récupérer les antivenins et m'a fourni toutes les informations nécessaires à leur bonne utilisation. En plus des serpents vénimeux, on compte aussi des serpents parmi les plus grands du monde, comme le python réticulé. Mais malgré tous ces serpents, ils restent très difficiles à voir et pour ma part, je n'en croiserai finalement qu'un seul...
Araignées, scorpions, sangsues, scolopendres et insectes divers : Mis à part les protections contre les moustiques, j'ai prévu des guêtres contre les sangsues (même si je n'en aurai finalement vu qu'une seule durant tout mon voyage, mais ça dépend beaucoup des secteurs à ce qu'il parait), étudié les plantes anti-hémoragiques, dont le rhododendron de Sungapour (Melastoma malabathricum linn.), pris un aspi-venin (non efficace pour les morsures de serpents) et un briquet : les venins d'arthropodes sont thermolabiles, donc en cas de piqure/morsure, approcher une source de chaleur (sans se brûler) permet de détruire les toxines.
Crocodiles marins : contre ces reptiles pouvant atteindre jusqu'à 8m de long (2 voitures moyennes mises bout à bout), pas grand chose à faire, si ce n'est connaître leur comportement, leurs habitudes et éviter de traverser certains milieux aux eaux troubles. Heureusement, il restent majoritairement localisés à proximité des côtes, dans les grands cours d'eau et les attaques restent rares.
Végétation : urtiquantes, piquantes, coupantes, vénéneuses...certaines plantes de la jungle ne plaisantent pas, mais d'autres sont au contraire excellentes! Se renseigner, étudier et, sur place, faire très attention où on pose les mains et ce que l'on mange, il n'y a pas de secret. Mais entre étudier sur internet ou dans un bouquin et retrouver et reconnaître les plantes comestibles ou médicinales au milieu de milliers d'autres...c'est une toute autre affaire! Et puis la jungle, c'est dense, très dense! À Bornéo, elle l'est encore plus qu'ailleurs! Plus encore que la machette, avec laquelle on se fatigue très vite, qui ne coupe pas tout et avec laquelle le risque de blessure n'est pas négligeable une fois bien fatigué, deux bons bout de bois de un mètre chacun, pour écarte et écraser la végétation sur son passage pour se frayer un passage, sont bien plus efficaces!
L'eau et la boue : Le mois de février, c'est le mois le moins pluvieux de la saison des pluie... enfin... l'équivalent de 6 mois de pluie en France en un mois! C'est évidemment beaucoup d'humidité (90 à 100%). En tant qu'hydrobiologiste et spécialiste des zones humides et des risques liés à la l'eau et à la météo, j'ai conscience de ces forces de la nature et de ce qu'elles peuvent impliquer comme risque...tout le reste se joue sur les précautions dans chaque pas, chaque mouvement et l'anticipation sur le terrain. Mais heureusement, j'ai eu la chance d'avoir relativement peu de pluies finalement, et principalement concentrées en quelques fortes précipitations nocturnes, déjà asséchées au matin par la chaleur. Enfin...à une ou deux exceptions près...
Moi et tout le reste : Hormis tous ces différents éléments, quand on est seul dans une zone isolée, il faut bien, très bien, se connaître. Avec une ancienne blessure au pied et à l'épaule, j'ai dû me "réparer" autant que possible avant de partir, devant mettre alors de côté ma préparation physique. C'est donc le mental qui prendra le relais sur les premiers jours, le temps que l'organisme s'habitue au climat et prenne le rythme. Et en cas d'incident, de lenteur sur le trajet, j'ai essayé de prévoir quelques possibilités de rejoindre des sentiers et d'écourter mon trajet, et fait l'acquisition d'un GPS Garmin inReach explorer+, qui intègre une balise de secours reliée directement à GEOS, le centre de coordination de recherche et de sauvetage à travers le monde. Mais malgré ça, j'avais largement surestimé ma vitesse de progression dans ce milieu...
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LA NATURE DE BORNÉO :
La jungle de Kalimantan est l'une des plus riches de la planète. Comme signalé plus haut, on y retrouve de nombreux animaux et arthropodes dangereux, comme des serpents (160 espèces, dont 24 hautement vénimeux), crocodiles marins, scorpions, araignées, etc. ou gênants, comme les moustiques et les sangsues terrestres. Chaque arbre contient environ 1000 espèces d'arthropodes différents et l'île de Bornéo contient une diversité spécifique incroyable, représentant 6% de toute la biodiversité de la planète, avec environ 15 000 plantes différentes, soit 10 % de l'ensemble des espèces végétales de la planète, plus de 200 mammifères, 700 oiseaux, près de 300 reptiles et plus de 100 000 variétés d'insectes et de nombreuses espèces ne se trouvant nulle part ailleurs!
Trimeresurus macrops
Crocodylus porosus
Haplopelma doriae
Haemadipsa picta
Grace à ce voyage, j'ai pu découvrir la magnifique biodiversité, les forêts primaires (les plus anciennes de la planète), mais aussi toutes les choses qui mettent en péril ces beautés de la nature, comme l'exploitation forestière non raisonnée, la déforestation au profit de culture de palmes, l'orpaillage qui pollue les sols et les rivières, le braconnage, etc. J'espère que cette page permettra ) tous ceux qui la liront de prendre du recul sur nos vies occidentales qui détruisent chaque jour, sans même que nous en prenions ou voulions prendre conscience, une nature rare et les vies de certains de nos plus proches et merveilleux cousins, les orangs outans, pour que les choses changent.
Au-delà des espèces potentiellement dangereuses, Bornéo c'est surtout une richesse biologique hors du commun! Parmi les espèces phares, on compte notamment de nombreux lémuriens et grands singes, comme le orang outan ou le nasic, des félins, comme la panthère nébuleuses ou le très rare chat bai, des reptiles, comme le faux gavial ou l'unique Lanthonotus borneensis et de multiples serpents, lézards, amphibiens ou mammifères. Mais toute cette biodiversité reste, malgré sa richesse, très discrète et difficile à observer.
Lanthanotus borneensis, Panthère nébuleuse, Orang outan, Nasic, Tarsier et Faux gavial de Malaisie
J'en profite pour parler de plusieurs associations et ONG, que j'ai pu rencontrer en partie sur place, qui travaillent au quotidien pour protéger les orangs-outans de Bornéo, leur espace vital et plus largement , la biodiversité de ce patrimoine naturel mondial. La Borneo Orangutan Survival Foundation recueille et réintroduit dans la nature, les orangs-outans ayant été chassés de leur environnement par la déforestation ou utilisés en animaux de compagnie et agit également pour préserver l'habitat de ces grands singes, qui se réduit chaque jour un peu plus.. De même, la Borneo Nature Foundation et la Kalaweit Foundation agissent pour la protection et la préservation des forêts primaires et de la biodiversité exceptionnelle de Bornéo et de Kalimantan notamment, en luttant contre la déforestation pour les cultures d'huile de Palme, l'orpaillage sauvage et l'exploitation forestière déraisonnée. Si vous voulez les aider, n'hésitez pas aussi !
La forêt primaire de Bornéo se réduit chaque jour un peu plus... J'ai pu en voir la beauté et la fragilité, mais il est encore temps pour la protéger! Merci pour votre aide...
MATÉRIELS POUR L'ENSEMBLE DU VOYAGE :
Passeport, billets d'avion, carnet international de vaccination, monaie
Sac étanche ZULUPACK- Nomad 60
Couteau Leatherman Charge et machette Tramontina bolo avec étui Cold Steel réadapté
Scie pliable Bahco 396LAP Laplander
GPS Garmin inReach Explorer+, qui offre le triple avantage de pouvoir communiquer par SMS, d'intégrer une balise de détresse (type balise ARGOS) pour alerter les secours dans les plus brefs délais si besoin et d'un GPS avec cartographie intégrée, tant pour ma navigation que pour être retrouvé. Grâce à cela, je pourrai également communiquer ma position en temps réel et mon avancée (visible via le lien délivré plus bas), pour être suivi à distance.
Carte papier de l'île de Bornéo + carte topographique faites par mes soins et porte carte étanche
35m de corde Dyneema 5.5mm + 20m de cordelettes 4mm + mousquetons
Chaussures Lowa Renegade GTX Mid et chaussures aquatiques
Tarp DD Hammocks 3x3m et hamac moustiquaire NatureFun
Drap de sac Sea to Summit Thermolite Reactor Extreme
Firesteel (x2), kuksa (tasse en bois de bouleau et corne de renne), popote alu
Gourde alu 1.5L et poche à eau (type Msr Dromlite : 6L)
Mini canne à pêche télescopique + moulinet, avec leurres et hameçons
Filet de tête et sprays anti-moustiques au DEET
Boussole et GPS Garmin inReach explorer+
Chaussettes (x5), boxers (x3), tee-shirts (x3), sous-pull en laine mérinos (nuit), treillis militaire (surplus de l'armée française), pantacourt, veste Icebreaker Merino GT, veste de pluie Quechua Forclaz 400, mitaines + sous-gants en laine mérinos, chapeau pluie/soleil à bords rabattables
Téléphone
Appareil photo reflex Canon EOS 760D (+2 batteries et housse) + objectif Tamron 16-300
Trousse de secours : aspi-venin, antivenins hémo- et neurotoxiques (x2), adrénaline injectable, ercéfuryl, immodium, antihistaminiques, doliprane, solutés de réhydratation orale (SRO), bandes cohésives, pansements et compresses, pince à épiler
Sprays antimoustiques au DEET
INFORMATIONS SUR CE VOYAGE / CETTE EXPÉDITION :
Période : du 1er février au 4 mars 2018 (trajet aller / retour compris) : dont 2 semaines d'expé en solitaire et 1 semaine avec un guide
Distance : environ 45 km en solitaire + une vingtaine de kilomètres (non mesuré) avec le guide, en 3 sites différents
Conditions : randonnée en solitaire et alimentation uniquement à partir des ressources naturelles locales (pêche, cueillette) pour l'expé en solitaire. Nouilles chinoises, soupes, nourriture lyophilisée ou séchée avec le guide.
Réserves de nourriture initiales pour l'expé en solitaire : 5 sachets lyophilisés et 5 barres énergétiques (en sécurité : non utilisés en totalité)
Autre nourriture non naturelle : sucre (pour faire face aux hypoglycémies, diabète oblige)
POUR LES TRAJETS :
ALLER :
Avion : Paris (France) >> Amsterdam (Pays-Bas)
Avion : Amsterdam (Pays-Bas) >> Jakarta (Indonésie)
Avion : Jakarta (Indonésie) >> Palangkaraya (Indonésie)
Voiture 4x4 : Palangkaraya (Indonésie) >> Tewah >> Lawang Kanji (Kalimantan centrale / Indonésie) : point de départ de l'expédition en solitaire
RETOUR :
Retour de l'expédition en solitaire : Stop (Moto / Voiture) + Taxi : Tumbang Maraya >> Palangkaraya (Kalimantan centrale / Indonésie)
Autres trajets (en ville et avec le guide) Moto + Bateau à moteur
Avion : Palangkaraya (Indonésie) >> Jakarta (Indonésie)
Avion : Jakarta (Indonésie) >> Singapore(Indonésie)
Avion : Singapour (République de Singapour) >> Amsterdam (Pays-Bas)
Mon parcours avec mes points d'étape rentrés en direct via mon GPS Garmin est accessible sur
>> cette page <<
Merci à tous ceux qui, ici et à Bornéo, m'ont aidé pour ce voyage!
ORGANISATION DU PARCOURS ET PEUPLE DAYAK :
Ne connaissant pas, en pratique, ce type de milieu, partant en saison des pluies, avec les risques que cela entraine (gonflement des cours d'eau, marais, terrains boueux...) et souhaitant pouvoir profiter pleinement de cette nature, j'avais calé mon trajet sur 6h de marches à 1km/h, soit 6km/jour, durant 25 jours (environ 150km)...ma vitesse moyenne tournera finalement autour de 300m/heure, soit 2km/jour...
Pour préparer ce parcours, j'ai pris contact avec quelques habitants de Kalimantan et notamment, des membres issus du peuple Dayak, la population ancestrale de ces archipels d'Asie du Sud-Est. Durant mon parcours, j'espérais également pouvoir croiser ce peuple et apprendre de ceux qui, parmi eux, vivent encore de manière ancestrale, en s'appuyant sur les ressources et les richesses de la nature, mais je n'aurai pas cette chance.
Les tribus Dayak et notamment les Ngaju, du centre de Kalimantan, sont connus pour leurs anciennes traditions de coupeurs de tête. Cette coutume aujourd'hui disparue, trouvait son origine dans plusieurs croyances spirituelles : les Dayaks pensaient en effet que dans la tête siégeait des forces surnaturelles pouvant être récupérées par les guerriers et leur tribu, pour renforcer et protéger cette dernière, pour la fertilité des sols ou encore pour protéger et renforcer de nouvelles habitations. Couper et ramener la tête des ennemis était aussi une manière d'intimider les tribus adverses et éviter ainsi de nouveaux conflits ou de prouver le courage d'un guerrier. Bien que remise en cause et interdite suite aux accords de paix de Tumbang Anoi, lors d'une rencontre entre toutes les tribus Dayak de Kalimantan en 1874, cette pratique est réapparue à de nombreuses reprises, lors de différents conflits, notamment dans les années 1940, 1960 et plus récemment, dans les années 1990 et 2000, lors du conflit interethnique Sampit, entre Dayaks et Madurais. Certaines "longues-maisons", habitations traditionnelles des Dayaks, contiennent encore les crânes des victimes de ces pratiques. Pour en savoir plus, vous pouvez lire la thèse très bien détaillée d'Oliver SEVIN, sur "Les Dayak de l'arrière pays de Sampit et de Palangkaraya" ou consulter la page anglophone de Wikipedia sur les peuples Dayaks.
ALIMENTATION :
La majorité de ma nourriture devait, en principe, être récupérée dans la nature (plantes et fruits, poissons, quelques insectes éventuellement). Afin de sécuriser, j'avais emporté avec moi 5 paquets de nourriture lyophilisée, à n'utiliser qu'en dernier ressort et, en tant que diabétique, un peu de sucre pour faire face aux éventuelles hypoglycémies. En raison de très faibles ressources sûres (plantes inconnues et petits poissons dans une partie des cours d'eau, nécessitant beaucoup de temps à ma capture) et donc d'une perte de poids importante (10kg environ en deux semaines), ces réserves me seront très utiles, mais bien trop justes pour tenir en itinérant, les 20-25 jours prévus initialement...
VOICI LES IMAGES DE MON TREK EN SOLITAIRE :
UNE SEMAINE D'EXPLORATION AVEC UN GUIDE :
INFORMATIONS SUR CETTE EXPÉDITION :
Période : du 20 au 28 février 2018
Distance : non déterminée
Conditions : randonnée avec un guide et alimentation déshydratée ou lyophilisée.
Réserves de nourriture utilisées : 10 sachets de nouilles chinoises, 2 soupes déshydratées, 2 sachets lyophilisés et quelques barres énergétiques
Autre nourriture non naturelle : sucre non raffiné (pour faire face aux hypoglycémies, diabète oblige)
POUR LES TRAJETS :
Moto et bateau à moteur pour rejoindre Mungku Baru
SITES EXPLORÉS :
Mungku Baru
Banturung / Tangkiling
Jumpun Pambelom
ORGANISATION :
Durant cette semaine, je me fais accompagner d'un guide local que j'avais déjà contacté avant mon départ et se faisant appeler "Agus". Agus n'est pas un spécialiste de la jungle sauvage, mais connaît très bien la région, les zones d'intérêt à explorer, l'histoire locale et possède de nombreux contacts d'intérêt, notamment auprès des ONG de protection et de gestion de la nature. C'est à ses côtés que je vais explorer différents secteurs, différents types de jungles, à la recherche de notre cousin : le orang outan et de toutes les autres merveilles de la nature de Bornéo.
Sur une dizaine de sites proposés, j'en sélectionne 3 :
Mungku Baru - 3 jours
Banturung / Tangkiling - 1,5 jours
Jumpung Pambelun - 1,5 jours
ALIMENTATION :
Durant cette partie, je me suis alimenté normalement, avec de la nourriture séchée ou lyophilisée et des barres de céréales.
VOICI LES IMAGES DE LA SECONDE PARTIE DE MON VOYAGE :
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